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On a testé des culottes menstruelles et on adore !

Par Christel
On a testé des culottes menstruelles et on adore !
Test

Nous vous en parlons depuis deux ans maintenant, et dans l’équipe quasiment tout le monde s’y est mis ! Moins de déchets, plus de confort, plus de respect aussi pour notre organisme et même plus de glamour (si,si !)…les culottes menstruelles ne manquent pas d’atouts. Il faut juste oser se lancer, et les essayer, c’est les adopter et changer sa routine d’hygiène menstruelle. Mais pas que, puisque les mamans peuvent aussi y trouver un allié parfait pour leur retour de couches ou encore leurs petites fuites post-partum. On vous explique tout et vous donne notre avis, avec un bon plan en fin d’article !

Une culotte menstruelle, c’est quoi ?

La culotte menstruelle est pensée pour être très confortable, sans couture, avec une coupe flatteuse qui épouse nos formes. Car il n’y a rien de pire, pendant nos règles, que de porter des sous-vêtements qui bloquent la circulation sanguine et nous serrent alors que notre ventre est généralement plus gonflé à cette période-ci !

La culotte menstruelle se présente comme une culotte classique si ce n’est qu’elle peut être plus, voire beaucoup plus épaisse à l’entre-jambes et légèrement à l’arrière des fesses avec un pan absorbant. Tout dépend du modèle que vous choisissez et de l’absorption du flux que vous souhaitez. Pour débuter, vous serez tentées de choisir une culotte qui pourra absorber le plus de flux et puis, au fur et à mesure des usages, comme vous serez rassurée sur leur efficacité, vous pourrez alterner pendant vos règles sur différents modèles.

Quelle est leur composition ? La composition varie d’une marque à l’autre, mais la construction de la culotte est souvent identique sur base de 3 couches. De haut en bas de culotte, une couche drainante anti-fongique qui draine les liquides et sèche rapidement, une couche absorbante et une couche imperméable. Dans les nouvelles marques françaises, des tissus certifiés Oeko-tex sont utilisés, quand ce n’est pas du coton bio associé à d’autres fibres naturelles. C’est le cas d’Elia Lingerie qui ajoute une couche de coton bio en contact direct avec les muqueuses.

Comment les laver ? Les marques préconisent de les laisser tremper plusieurs heures dans de l’eau froide puis de les laver en machine à 30°. Il faut savoir que, compte-tenu de l’épaisseur, ces culottes mettent plus de temps à sécher que la lingerie normale. Un séchage à l’air libre est d’ailleurs conseillé. Donc si vous vous équipez juste avant vos règles, pensez à ce petit temps de latence. Nous nous sommes cependant interrogées sur ce passage en machine à « seulement » 30°. Souvent on préconise un lavage des sous-vêtements à 60° pour éviter les risques de mycose. Est-ce à cause des fibres textiles des culottes menstruelles qui ne supporteraient pas 60° ?

Toutes nos culottes ont été testées à 90° et tiennent parfaitement le choc. Cependant nous recommandons un lavage entre 30° et 60°. Nous lavons les nôtres à 40°. Avant le lavage, il faut rincer sa culotte à l’eau froide. Nous recommandons de mettre de la lessive sur la zone absorbante pour enlever un maximum de bactéries. Marion, Fondatrice de Elia Lingerie

Combien de culottes prévoir ? Tout dépend de votre flux, de la durée de vos règles, et de la capacité d’absorption proposée par la marque choisie. En général, les culottes menstruelles absorbent l’équivalent de 3 à 4 tampons et peuvent donc vous servir toute une journée. Les marques conseillent souvent de s’équiper de 2 à 3 culottes, et d’un shorty pour la nuit.
Nous nous interrogeons cependant sur le risque de garder trop longtemps nos muqueuses au contact du sang et ses bactéries pendant de longues heures. On sait que c’est propice au développement de mycose, surtout auprès de terrains « fragiles ». Donc règles abondantes ou pas, on change sa culotte au moins 2 fois par jour ! Et si nos règles durent plusieurs jours et que les culottes mettent du temps à sécher après lavage, on fait le compte : on passe donc du simple au double. C’est un investissement, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle sur la durée ! Ce qui peut valoir la peine est de s’équiper d’un assortiment de culottes pouvant répondre aux différents besoins ou situations (flux légers, flux abondants ou nuit…).

Casser les idées reçues

Mélissa Carlier, kinésithérapeute spécialisée en rééducation périnéale et experte en contraception naturelle et flux libre instinctif Cyclo’Intima. Elle a voulu bousculer un peu l’image que nous avons et entretenons autour de nos règles. Quand la parole se libère…

1) Le sang c’est sale !

Les règles sont composées de sang mais pas que. On retrouve également de l’eau, des cellules souches et de l’endomètre. Pour qui utilise la cup ou pratique le Flux Instinctif Libre trouvera son sang de toute beauté de part sa couleur et son épaisseur. Rien de sale ! Et aujourd’hui les cellules souches sont reconnues pour leur vertus thérapeutiques. Notre regard sur nos règles peut définitivement changer.

2) Avoir mal pendant ses règles, c’est normal !

Oui et non. C’est normal le premier jour et dans une certaine mesure. Les contractions de l’utérus permettent de libérer des bouts de l’endomètre. Des spasmes ont lieu. Il n’est pas rare d’avoir des ballonnements, des soucis digestifs, des maux de tête. Mais des douleurs handicapantes, non !  Il est important de consulter et d’écarter tout risque d’endométriose.

3) Je me vide de tout mon sang

Vous aussi, vous l’avez en tête l’image publicitaire du tube de liquide rouge versé sur une serviette hygiénique. Une quantité de sang telle que des technologies de pointe doivent être déployées pour garder la femme…au sec avec sa serviette – on se croirait presque dans une pub de couches. Cette impression de perdre beaucoup de sang est amplifiée par la sensation de vous vider, tellement vous êtes indisposée et sans énergie !!!

Sauf qu’en moyenne, vous ne perdez pas tant de sang que cela, à peine une petite boite de concentré de tomate, l’équivalent de 30 à 40ml de sang, dont 80% sont évacués les premiers jours. Il n’y a donc pas de raison de s’inquiéter des fuites, connaissant la capacité d’absorption des culottes menstruelles !

Quand et comment débuter avec une culotte menstruelle ?

Sauter le pas, c’est finalement l’étape la plus difficile. Comme ce fut d’oser essayer la cup menstruelle. On se dit que le sang risque de déborder, que des odeurs risquent d’émerger…Alors le mieux est sans doute d’essayer dans les meilleures conditions et de tester ! Chez soi, un jour off (samedi, dimanche ou autre), en milieu ou fin de règles, et observer !

De notre côté, vraiment, l’absorption est au rendez-vous, pas de fuites constatées, pas d’inconfort de contact (et on devrait même dire moins d’inconfort vs. les serviettes hygiéniques jetables), pas de mauvaises odeurs, et puis pas de dégoût non plus. C’est un point pas si anodin : les serviettes hygiéniques jetables étant plus blanches que blanches, le sang et ses résidus se voient, s’accrochent.

Certes, c’est naturel mais ce n’est pas toujours un spectacle réjouissant selon la protection intime jusqu’ici utilisée (serviette jetable ? tampon ?…), surtout que s’ajoutent à cela des douleurs au bas ventre, aux reins, à la tête. Le fait d’utiliser des culottes dont la bande est totalement noire et foncée rend les règles moins visibles, plus « passe-partout ». Bref, on fait amie-amie avec, c’est ça sans doute la révolution.

Notre avis sur les culottes menstruelles testées

L’offre n’est pas en reste de culottes menstruelles, alors qu’il y a deux ans, nous vous recommandions de vous fournir auprès de la marque américaine Thinx  qui a cassé les codes. Plusieurs marques françaises nous ont aimablement proposé, et sans collaboration, de tester leurs modèles disponibles.Voici nos retours.

Si l’offre a débuté par être « basique », le travail de détail des marques et leur envie de transformer la culotte menstruelle en accessoire désirable me parlent. Autant aller jusqu’au bout de l’expérience et prendre toutes les libertés pour s’amuser pendant cette période, pas toujours cool, mais qui le devient avec des culottes mignonnes.

Culotte Smoon Lingerie : nous possédons de la lingerie de cette marque française depuis plus de 2 ans et c’est impeccable. La culotte n’a pas bougé, elle absorbe bien et surtout elle est ultra fine sous les vêtements. Tellement agréable à porter ! Bon à savoir : le modèle testé en shorty se décline en version « ado » pour les jeunes filles à partir de 10 ans en flux léger comme abondant, en noir ou dans des coloris plus fun. En résumé : un très bon basique, une coupe idéale pour flatter la silhouette (ne marque pas la taille, ne se voit pas sous les vêtements) et ne pas se sentir gênée dans ses mouvements. Un ensemble de 3 couches de matières synthétiques certifiées Oeko-Tex. Le tout n’est pas trop épais et absorbe bien. 35€ la culotte

Shorty Rejeanne Callie Rouge : j’ai fait le choix de tester ce modèle pour le porter plutôt la nuit, ou sinon en début de cycle. Le shorty est bien coupé, ultra confortable. Il est par contre très épais et représente à mes yeux ce que je pouvais m’imaginer d’une culotte menstruelle. Il se voudra ultra rassurant pour les personnes qui débutent ou alors celles qui connaissent un flux très abondant en début de règles. Mais pour les flux plus légers, on est vite tentées de passer à de la lingerie plus fine. Et de ce côté la marque a soigné les détails en intégrant de la dentelle plumetis française. 39€ le shorty

Réjeanne Jolie, écologique, saine et absorbante

Culotte menstruelle Elia Lingerie : ce sont ses détails ultra féminins, mais aussi sa composition en coton bio qui nous ont d’abord interpellés. Elle se rapproche le plus d’une culotte classique lorsqu’on la porte. Parfaitement absorbante, elle se décline aussi en différentes formes qui subliment toutes les silhouettes !

Quand est-il difficile d’utiliser une culotte menstruelle ?

Peut-on porter la culotte menstruelle en toute occasion et à tout moment ? Existe-t-il des contre-indications ?

La culotte menstruelle peut être utilisée par tous. Cependant, il est important d’en prendre soin et de bien la laver entre chaque utilisation ! Marion, Fondatrice Elia Lingerie

La première limite que l’on a toutefois identifiée, c’est forcément le moment où l’on doit changer sa culotte, à l’instar de la serviette hygiénique qu’on enlève et qu’on jette à la poubelle. Là, concrètement, au bureau ou dans les toilettes d’un restaurant ou d’un TGV, on fait quoi ? On se promène avec sa trousse imperméable sous le bras avec sa culotte propre dedans et hop on y glisse la culotte pleine ?  On se met toute nue pour enlever la culotte pleine et enfiler la nouvelle ? Quand on connaît l’hygiène douteuse et les équipements des toilettes, il faut vraiment être motivée !!!

La deuxième limite, c’est évidemment le sport aquatique. Si vous plongez une culotte menstruelle dans l’eau, elle va se gorger d’eau et gagner en volume. On pense immédiatement aux couches que vous mettez à vos petits en piscine qui finissent par gonfler. Par contre, si vous êtes adepte de sport aquatique, aucune raison de vous priver de ce plaisir pendant vos règles et cela, grâce à l’innovation signée Plim : le maillot de bain anti-fuite Swim’Plim. Nous ne l’avons pas testé, mais l’idée est grandiose. D’autant que le vêtement absorbe aussi les fuites urinaires, qui, on le sait, peuvent tout à fait intervenir pendant l’effort.

La culotte menstruelle, ce n’est pas uniquement pendant les règles !

De part sa qualité absorbante et son confort, on peut évidemment penser l’utiliser pour d’autres situations que pendant nos règles chaque mois. Et notamment…la grossesse et ses pertes blanches ou encore les petits saignements du col, et l’après-grossesse. Sur cette période, il s’en passe des choses dans la culotte !

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Culotte Philomène Elia Lingerie recommandée pendant la grossesse

On n’en parle jamais assez parce que accoucher, c’est déjà beaucoup mais sont à considérer le retour de couches, mais encore les fuites urinaires qui arrivent en post partum  et aussi quelques années plus tard, pendant l’effort si notre périnée a bien été fragilisé.

On se dit souvent que cela n’arrive qu’aux autres, et comme personne n’en parle, on se sent bien seules avec nos problèmes. Alors que non, nous sommes franchement nombreuses à connaître le ramdam dans la culotte. Alors autant qu’elle soit absorbante, naturelle, et même fun en attendant de retonifer le périnée ou en attendant son prochain cycle !

Donnez-nous aussi votre avis sur les culottes menstruelles et les modèles testés en commentaires !

Photo principale : Elia Lingerie

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