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Quand l’allaitement ne se passe pas comme on aimerait…

Par Karima Peyronie
Quand l’allaitement ne se passe pas comme on aimerait…

Allaiter son enfant est la façon la plus naturelle de le nourrir mais pas forcément la plus évidente. Alors que certaines mamans y arrivent dès le premier jour, d’autres rencontrent des difficultés telles qu’elles ne parviennent pas à instaurer l’allaitement qu’elles voudraient…comment surmonter ces difficultés et ne pas ressentir de culpabilité ?

Karima partage dans cet article son expérience et la culpabilité qui a suivi cette expérience difficile, avec les conseils qu’il vous faut pour vous préparer et passer au travers de ces quelques semaines de mise en route de l’allaitement. Rien ne vaut l’échange, la confiance et un bon entourage pour un allaitement serein.

Au début : motivée, motivée pour allaiter

  • Pendant toute la grossesse, j’ai idéalisé mon allaitement, tout comme mon accouchement. Bercée depuis toujours par les images de la mère allaitante, je ne voyais rien qui aurait pu m’empêcher de nourrir mon enfant au sein. L’envie, elle était bien présente, mais j’ignorais que ça n’allait pas être suffisant. Il faut dire que j’accumulais les difficultés.Le déclenchement : le problème d’un accouchement déclenché est que le corps ne secrète pas les hormones naturellement et notamment celle de la lactation, la prolactine. Plusieurs raisons peuvent entrainer un déclenchement comme le dépassement de terme, comme ce fut mon cas.
  • La césarienne : assez souvent un déclenchement entraine une césarienne. Les contractions sont trop fortes pour le fœtus, ce qui peut entrainer une souffrance cardiaque. C’est reconnu qu’une césarienne peut venir perturber (je dis bien « peut », ce n’est pas une généralité, heureusement de nombreuses femmes césarisées n’ont pas de problème) la lactation. Alors qu’elle survient environ trois jours après l’accouchement, une femme césarisée peut attendre jusqu’à cinq jours. Au lieu d’attendre passivement, il faut alors multiplier les mises au sein, et stimulez au tire-lait si besoin. Et surtout, si la lactation n’est pas suffisante au début, il faut bien nourrir bébé avec un lait de complément au bébé…mais sans le biberon (pour ne pas l’habituer !). Ce que je ne savais pas …donc je lui ai donné d’emblée l’habitude du biberon.
  • La fatigue : l’accouchement + les visites des proches (d’où la nécessité de les espacer un maximum, voire de les reporter à plus tard) peuvent entrainer une forte fatigue. Or pour une bonne montée de lait, il faut avant tout que la maman soit reposée, qu’elle mange bien et qu’elle ait une bonne disposition morale et physique. Dans mon cas, la fatigue avait pris le dessus, j’étais exténuée : difficile de me concentrer sur l’allaitement.

Le retour à la maison : dur, dur d’allaiter

Quelques jours à la maternité ne suffisent pas toujours pour bien établir l’allaitement. C’est ainsi que certaines mamans se retrouvent seules, assez désemparées face aux difficultés d’un allaitement exclusif malgré tous leurs efforts. Le retour à la maison entraine aussi fatigue et stress, deux éléments qui ne vont pas arranger les choses. C’est à ce moment là, qu’il ne faut pas hésiter à solliciter l’entourage et à récupérer un maximum de conseils qui pourraient aider : la maman, la belle-maman (oui, oui, c’est possible !), les sœurs, copines, la sage-femme, la puéricultrice de la PMI, les sites internet comme celui de la Leche League qui regorge de conseils pratiques. Si vraiment l’allaitement devient trop problématique, il y a même la possibilité de faire appel à une conseillère en lactation (par téléphone ou en visite).

L’idée est de toujours positiver. Les pro-allaitements me disaient : « il n’y a aucune raison de ne pas allaiter si tu le veux vraiment, tu y arriveras ». Les pro-biberons me répétaient : « arrête de t’acharner, le biberon c’est aussi bien et c’est moins de prise de tête ». Et moi, j’étais prise entre les deux. La volonté d’allaiter, de nourrir mon enfant comme j’ai toujours rêvé le faire. Et les difficultés physiques qui me perturbaient.

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L’allaitement mixte : ma résignation

Moins de dix jours après l’accouchement, j’avais enfin assimilé les bons gestes et réussi à faire accepter le sein à mon bébé. Mais clairement, mon lait ne semblait pas lui suffire, car après chaque mise au sein (et peu importe la durée), elle réclamait un complément. C’est ce que la Leche League appelle « la crise de l’allaitement », soit une augmentation de la demande de tétées, qui survient après deux semaines, six semaines et ensuite à environ douze semaines. Je n’ai alors pas eu d’autres choix que de passer sur un allaitement mixte (mise au sein + complément de biberon), en pensant cette situation transitoire. Car il faut rappeler que la production du lait dépend exclusivement d’une bonne stimulation, donc il ne faut pas se décourager, si on a toujours envie d’allaiter : s’il le faut toutes les heures au début pour bien activer la lactation au rythme de l’appétit du nourrisson.

M’empêcher de culpabiliser de ne pas arriver à allaiter

Finalement, j’ai pris le rythme de l’allaitement mixte pendant des jours, des semaines puis des mois…ça fonctionnait plus ou moins. J’étais contente de maintenir ce lien, et bébé mangeait à sa faim. Tout se passait bien, lorsque soudainement, il s’est mis à refuser le sein. C’est ce qu’on appelle la « grève de la tétée ». La Leche League avance plusieurs explications : environnement trop chargé (conflits, musique…), infection quelconque (rhume, otite, aphte, narine bouchée), goût du lait désagréable suite à une alimentation épicée ou à la suite d’une mastite, parfum…Me concernant je n’ai jamais su.

En revanche, j’ai été déprimée comme jamais : ma fille refusait mon sein, j’avais l’impression qu’elle me rejetait ! Je me suis acharnée et je suis donc passée au tire-lait, en multipliant les tentatives à chaque fois et en suivant tous les conseils (écharpe de portage, allaiter en marchant ou dans le bain…). Au bout de quelques semaines, je me suis lassée du tire-lait et j’ai donc arrêté mon allaitement mis en place depuis quatre mois.

J’étais déçue de ne pas avoir allaité comme je le voulais, mais, en me documentant, j’avais compris mes maladresses et ma situation particulière. Je sais maintenant ce que je ne dois pas reproduire pour les prochaines fois. J’ai compris que l’allaitement peut être aussi simple que difficile. Chaque femme a sa propre expérience et résistance. Être déterminée c’est bien, mais sans pour autant être acharnée. Car là où il y a une détresse morale, le bébé le ressent, et l’allaitement ne devient plus un moment bénéfique et charnel.

Pour ma part, je me suis vite consolée, lorsque, quelques semaines plus tard (à 4 mois et demi), bébé réclamait déjà sa première purée. Une page était tournée dans le chapitre de sa toute jeune vie culinaire et j’en ouvrais un autre faite de potages, de purées, de compotes aux milles saveurs et couleurs…et faits-maison !

Comment prévenir et soulager les bobos d’allaitement ?

Lors de notre rencontre futures mamans à Paris, nous avons demandé à deux expertes de partager des conseils issus de l’atelier « Nourrir bébé ». Un focus est porté sur quelques produits clés pour accompagner et apporter confort à la maman qui désire allaiter. Ericka et Christel, deux mamans, témoignent également de leur expérience.

Et vous? Comment s’est passé votre allaitement?

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11 Commentaires
  1. je suis peut etre une dinde mais quand vous dites il faut donner un lait de complément mais pas au biberon ? comment donnez vous le lait ? Parce que je suis un peu paumé là 🙂

    EMIE
  2. Mais non Emie, vous n’êtes pas du tout « dinde », c’est vraiment compliqué ces histoires d’allaitement! Il existe plusieurs méthodes pour donner le lait à bébé sans le biberon, et à défaut du sein. Pour ma part, la puéricultrice avait découpé un bout de sonde (pour faire comme une petite paille) que l’on avait scotché à mon doigt. Une extrémité trempait dans le lait et l’autre au bout de mon doigt que bébé tétait. De cette façon, je l’empêchais de s’accoutumer à la facilité du biberon. C’est une techique répandue en néonatalité notamment. Plus sophistiqué et suivant le même principe, il existe le DAL (dispositif d’aide à lactation) qui permet de mettre bébé au sein même en lui donnant un lait de complément (ou préalablement tiré). Voici le lien où le trouver: http://www.lllfrance.org/Boutique/Accessoires-d-allaitement/DAL-Dispositif-d-Aide-a-la-Lactation.html
    Voilà, j’espère que c’est plus clair, et n’hésitez pas à revenir vers moi pour d’autres questions!
    A très bientôt,

    Karima
  3. merci pour votre réponse. C’est vrai que j’avais déjà vu cette méthode surtout sur des préma, mais je ne pensais pas que c’était aussi courant. A la maternité ou j’ai séjourné, il demandait de répéter les mises au seins jusqu’a épuisement sans complément jusqu’au moment ou on en peut plus et on harcèle la puéricultrice pour avoir un biberon ! Dommage qu’une alternative comme celle ci ne soit pas proposée plus souvent …

    EMIE
  4. J’ai vécu à peu près la même chose (accouchement déclenché, montée de lait tardive, bébé affamé, compléments, tire-lait…). Si cela peut te consoler, on dit que l’allaitement se met en route plus simplement avec le 2e bébé, le corps s’étant habitué. 🙂 Et d’ailleurs, dès que l’on a passé Capucine au lait maternisé, elle a commencé à faire de l’éczéma. Et puis, elle n’a jamais été malade, grâce aux anticorps de maman. Pas une seule fois !

    Liru
    • Ah je ne savais pas qu'avec le 2ème c'est plus facile! Je pense surtout que comme la maman est déjà passée par là, elle est peut-être aussi plus "cool", moins "stressée" et ça doit sûrement se ressentir pour le bébé. En tout cas, pour le prochain, je m'acharnerai moins, c'est certain. Si ca se passe bien dès le premier coup, c'est bien, sinon, tant pis, je préfère lui offrir de mon temps, de mon amour en toute quiétude...
      Karima
  5. Bonjour,

    J’ai vécu à quelques choses près la même expérience que vous… et je viens seulement de comprendre, alors que ma fille a 8 mois aujourd’hui, ce qui s’est passé…
    Oui, l’accouchement a été provoqué parce que rien ne semblait vouloir se passer alors que j’avais perdu les eaux depuis 12h,
    Oui, mon accouchement a duré près de 20h, j’étais épuisée…
    Oui, Bébé était épuisée aussi et n’a pas pu téter à la tétée d’accueil et ça m’a stressée…
    Oui, Bébé a dormi près de 10h d’affilé sans demander à manger après sa naissance et moi, je ne lui ai pas proposé à manger (« on ne réveille pas un nourrisson, pas même pour le nourrir »…si, il aurait fallu!!)
    Oui, les auxiliaires et les sage-femmes m’ont culpabilisée en me disant que je n’avais pas assez de lait pour mon Bébé alors que tout simplement, je n’avais pas suffisamment stimulé le sein pour qu’elle ait lieu…
    Oui, on a proposé un complément à la seringue au Bébé dès le 2eme jour de vie parce qu’elle perdait trop de poids et je me suis sentie tellement mal de ne pas « suffire » à ma fille…
    Oui, de retour à la maison, on a dû passer rapidement à un allaitement mixte parce que Bébé continuait à perdre du poids alors que je pensais qu’elle était rassasiée (pas de pleurs, sommeil paisible…)
    Oui, vers 3 mois ma chérie d’amour a refusé mon sein, et je me suis sentie rejetée…
    En fait, mon poussin n’a jamais jamais réclamé pour manger, encore aujourd’hui alors que les purées et les compotes la ravissent et que nous sommes tellement heureux de voir qu’elle aime manger, elle ne pleure pas, ne crie, ne demande pas lorsqu’elle a faim.
    Lorsque j’étais enceinte, j’avais essayé de tout prévoir, mais on ne m’avait pas préparé à l’allaitement compliqué, et à un enfant qui ne réclame pas!
    Et oui, je réessaierai lors d’une deuxième grossesse l’allaitement, mais cette fois-ci, j’aurai moins peur…je tâcherai de ne pas culpabiliser…j’essaierai d’être une meilleure mère…

    Oui, il y avait beaucoup de monde autour de moi

    Stoufinou
  6. Bonjour,

    J’ai vécu à quelques choses près la même expérience que vous… et je viens seulement de comprendre, alors que ma fille a 8 mois aujourd’hui, ce qui s’est passé…
    Oui, l’accouchement a été provoqué parce que rien ne semblait vouloir se passer alors que j’avais perdu les eaux depuis 12h,
    Oui, mon accouchement a duré près de 20h, j’étais épuisée…
    Oui, Bébé était épuisée aussi et n’a pas pu téter à la tétée d’accueil et ça m’a stressée…
    Oui, Bébé a dormi près de 10h d’affilé sans demander à manger après sa naissance et moi, je ne lui ai pas proposé à manger (« on ne réveille pas un nourrisson, pas même pour le nourrir »…si, il aurait fallu!!)
    Oui, les auxiliaires et les sage-femmes m’ont culpabilisée en me disant que je n’avais pas assez de lait pour mon Bébé alors que tout simplement, je n’avais pas suffisamment stimulé le sein pour qu’elle ait lieu…
    Oui, on a proposé un complément à la seringue au Bébé dès le 2eme jour de vie parce qu’elle perdait trop de poids et je me suis sentie tellement mal de ne pas « suffire » à ma fille…
    Oui, de retour à la maison, on a dû passer rapidement à un allaitement mixte parce que Bébé continuait à perdre du poids alors que je pensais qu’elle était rassasiée (pas de pleurs, sommeil paisible…)
    Oui, vers 3 mois ma chérie d’amour a refusé mon sein, et je me suis sentie rejetée…
    En fait, mon poussin n’a jamais jamais réclamé pour manger, encore aujourd’hui alors que les purées et les compotes la ravissent et que nous sommes tellement heureux de voir qu’elle aime manger, elle ne pleure pas, ne crie, ne demande pas lorsqu’elle a faim.
    Lorsque j’étais enceinte, j’avais essayé de tout prévoir, mais on ne m’avait pas préparé à l’allaitement compliqué, et à un enfant qui ne réclame pas!
    Et oui, je réessaierai lors d’une deuxième grossesse l’allaitement, mais cette fois-ci, j’aurai moins peur…je tâcherai de ne pas culpabiliser…j’essaierai d’être une meilleure mère…

    Stoufinou
    • Merciiii pour ce témoignage qui m'a presque mis les larmes aux yeux. Comme il résonne en moi, alors que ce chapitre de ma vie me paraissait loin (déjà 1 an et demi!). Tout d'abord, je vous arrête tout de suite, vous êtes une bonne mère, j'en suis certaine! Déjà le fait d'avoir tout tenté pour offrir ce qui a de meilleur à votre enfant, fait de vous une maman aimante et attentionnée. Ces histoires d'allaitement peuvent être très gratifiantes mais aussi destructrices et culpabilisantes, lorsqu'on n'y arrive pas (alors que tout le monde semble y arriver si facilement!). Alors forcément on remet en cause ses facultés d'être une bonne mère. Pour ma part, aujourd'hui, je me suis réconciliée avec mes doutes, en voyant grandir mon enfant, faire des progrès incroyables, être en bonne santé et si bien élevée...et je suis certaine que c'est en grande partie grâce à moi et au fait, que oui, je suis une bonne mère! (même si je n'ai pas réussi l'allaitement! et na!)
      Karima
  7. Merci pour ce beau témoignage. Enceinte de mon 3eme enfant, je vais tenter pour la troisième fois l’expérience de l’allaitement et j’espère y arriver. Ma première fille était très gourmande et réclamait beaucoup le sein, j’ai appris plus tard que c’était normal au début mais épuisant quand on est jeune maman. Pour ma deuxième, la crainte que ca recommence avec une petite de 2 ans à occuper en meme temps m’a fait peur. Résultat j’ai arrêté au bout de 2 jours.
    Cette fois ci, je suis motivée, plus confiante et je sais que allaiter ca s’apprend et qu’il ne faut pas hésiter à demander de l’aide. Début de l’aventure dans un mois !

    lawson sophie
  8. Mon allaitement a aussi été compliqué. Accouchement déclenché après 30h de contractions très peu efficaces (faux travail),; A ces 30h se sont ajoutées 10h de travail à l’hôpital, un accouchement où j’ai cru mourir, avec l’épuisement, 2 nuits sans dormir, on perd la raison. Mon bébé est sorti avec la tête dans une mauvais position, avec les forceps car pas descendu, 3.9kg. J’étais donc épuisée et en état de choc post traumatique (je n’ai pas pu dormi les deux nuits suivants l’accouchement, l’infirmière a du me donner des calmants pour trouver le sommeil). Pas de montée de lait, mon fils hurlait. Il a perdu 400g à la maternité donc compléments de lait maternisé. Une fois arrivée à la maison stress total, mon fils hurlait car jamais rassasié, je n’ai pas de famille, à part mon mari, j’étais vraiment très seule. En plus j’avais des séquelles physique suite à l’accouchement. Après 1 mois, je suis passée au biberon, j’ai beaucoup culpabilisé mais mon fils a arrêté de hurler, le biberon l’a enfin rassasié. J’ai malheureusement très mal vécu l’allaitement et les premiers mois de mon fils, j’ai fais une dépression post partum mais j’ai finis par aller mieux, mon fils avait environ 2 ans quand j’ai vu le bout du tunnel. Il a maintenant 3 ans et demi, tout se passe bien, nous sommes très complices. Je suis sure que l’allaitement doit être un moment magique pour celles qui ont la chance que ça se passe bien.

    Caroline
  9. Je suis tombée sur cet article par hasard (2 ans après) 😎
    Juste un message pour dire que pour moi aussi l’allaitement a commencé difficilement. Je pensais que tout allait être naturel, simple et sans aucun souci….. MOUHAIS
    Accouchement déclenché mais facile et rapide. A partir de 3 semaines, bébé ne prenait pas assez de poids et donc un complément était nécessaire après chaque tétée sauf celle du matin. Oui parce que la petite faisait déjà des nuits de 6-7 dès le début. A la maternité je devais la réveiller chaque 4h pour la mettre au sein, résultat elle s’endormait. Le souci justement était qu’elle s’endormait TOUJOURS au sein, sauf après 6-7 de sommeil. Il n’y avait donc pas assez de stimuli et je me suis retrouvée : stressée, fatiguée, nerveuse et je culpabilisais à chaque tétée. Mon mari lui ne me comprenait pas (bah bien sûr c’est pas lui qui donnait le néné toutes les heures).
    Avec l’aide de ma sage-femme conseillère en lactation, nous avons mis en place un système pour que bébé prenne du poids avec les compléments mais sans arrêter la lactation mais plutôt la rebooster. Pendant 3 jours, je devais tirer mon lait toutes les 3-4 heures avec thé favorisant l’allaitement, homéopathie (ricinus) et repos repos repos repos repos.
    Après 3 mois, je fais un bilan plutôt « positif », oui car maintenant j’en suis à un bib de complément par jour (YES !!). Pendant ces 3 mois, je n’avais qu’un seul crédo  » Yes you can!!!  » Oui je me suis acharnée pendant 2 mois, oui je n’osais le dire à personne même pas à ma maman et belle-maman… oui ça m’énerve encore quand on me pose la question : « tu as encore du lait, ça va? c’est pas trop difficile? Ah tu donnes encore les compléments ? blablabla »
    Bilan, la prochaine fois je changerai beaucoup de chose:
    1. visite chronométrée à la mat’ et bébé qui ne se promène pas de bras en bras
    2. questions aux sage-femmes de la mat’
    3. repos à la mat et à la maison
    4. réveil de bébé toutes les 4 heures et stimulé en cas de dodo pendant la tété
    5. ne pas culpabiliser !!! (plus facile à dire qu’à faire)
    Désolée pour le roman ^^

    Valentine
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