Passée la surprise, mais aussi la joie qui vous a submergé en découvrant le test de grossesse positif (et le fait que vous ayez réussi, cette fois, à ne pas trop vous faire pipi dessus), c’est la question de l’annonce de votre grossesse au travail qui se pose !
Ah, vous ne manquez pas d’idées pour vos proches : petits chaussons placés dans l’assiette au dîner, body « j’aime mon papa » ou simple cri hystérique de bonheur… Pas sûr, par contre, que cela fonctionne avec votre… chef(fe) !
À moins d’être à votre compte, ce qui, là, peut être un avantage, mais qui vous occasionnera d’autres difficultés par ailleurs… il va vous falloir annoncer à votre hiérarchie que d’ici quelques mois… vous ne serez plus là !
Mais, en attendant, votre grossesse doit rester secrète, car elle est encore trop récente. Personnellement j’ai toujours attendu 2 bons mois avant de l’annoncer sur mon lieu de travail. Pas trop tôt, toujours au cas où il y ait un problème, c’est tout de même, hélas, assez courant, pas trop tard non plus, car je souhaitais bénéficier au plus vite des aménagements d’horaires offerts par mon entreprise !
Garder sa grossesse secrète au travail
Un jeu de cache-cache pendant quelques semaines. Vous avez toujours rêvé d’être espionne, détective ou de tenter des aventures hors du commun. Le grand moment est arrivé. Votre mission, si vous l’acceptez sera de cacher : un petit bidou naissant sous des vêtements amples (mais pas trop), vos cernes et votre teint pâlot des matins difficiles (la joie des nausées), vos envies de fraises (ba quoi ?), votre fatigue en prétextant une sortie la veille au soir ou un trop plein de boulot. Le plus difficile sera sans doute, lors des déjeuners d’affaires, de refuser l’alcool ! Gros challenge là. Prévoyez votre batterie d’excuses : régime (oui carrément), maladie, inscription aux AA. À vous de jouer.
Le jour J : l’annonce de votre grossesse à votre chef(fe)
On pense souvent que les femmes sont les plus compréhensives. Détrompez-vous. Que votre responsable soit un homme ou une femme, il faudra être très attentive à la forme de votre annonce.
Pas d’excuses à rallonge d’être enceinte au travail !
Ne commencez pas à vous excuser d’être enceinte. Vous l’êtes, vous êtes heureuses de l’être, restez en fière.
Grossesse et boulot : pas de culpabilité excessive !
Dans la même logique, ne culpabilisez pas d’abandonner vos collègues. Prévenu(e) en avance, tout manager est capable de réorganiser ses troupes dans la perspective de votre absence. Ce n’est pas votre boulot, ni votre problème !
Ne vous attendez à rien afin de ne pas être déçue !
Votre chef(fe), que vous pensiez vraiment humain(e) et plein d’empathie, ne saute pas au plafond en vous voyant si heureuse ? Tant pis. En même temps, mettez-vous 2 minutes à sa place, ça lui tombe dessus, il faut lui laisser un peu de temps pour s’en remettre.
Dans la même veine, n’écoutez surtout pas les éventuelles blagues ou autres remarques censées être humoristiques, mais qui peuvent être blessantes et déstabilisantes. Les « ah et tu comptes le garder ? », ou autres « bon, donc, il faut que je m’attende à ce que tu files au WC toutes les 3 minutes maintenant ! » sont, hélas, courants.
Évidemment dans la majorité des cas, l’annonce se passe bien, votre responsable, bien qu’embêté(e) (car il va devoir bosser un peu) sera heureux/se pour vous et vous mettra à l’aise.
Organisez votre départ en congé maternité
Il n’y a pas de secret pour que la relation « future maman/travail» se passe bien, chacun doit y mettre du sien. Tout est question d’équilibre et de bon sens. Ne pas abuser des arrêts de travail, mais profiter des avantages offerts aux femmes enceintes par certaines entreprises : horaires allégés et/ou adaptés, possibilité de télé-travail…
Préparez votre départ en congé maternité à l’avance, prévenez vos différents interlocuteurs, clôturez les dossiers que vous pouvez, décrivez bien votre fonction et vos tâches pour votre remplaçant(e).
Ne parlez pas sans cesse de votre grossesse, je sais, c’est difficile, on a envie de copiner, de partager, mais gardez en tête que vous êtes au travail, pas au café avec des amies.
Enfin, sachez dire non si on vous demande de travailler de chez vous, pour « dépanner » pendant votre arrêt. Restez ferme sur ce point, il en va de votre santé et de celle de votre futur bébé et puis, surtout c’est illégal ! N’oubliez pas d’ailleurs, en cas de gros soucis, de prendre contact avec la HALDE, chargée des discriminations dans le monde professionnel.
J’ai eu beaucoup de chance de mon côté, mes deux grossesses ont été calmes niveau nausées, je n’ai pas eu à me cacher trop longtemps et puis ma fatigue a bien été comprise. À l’époque, il était encore possible de croiser des employés fumant dans les bureaux… c’était ma plus grande hantise en fait !
Belle grossesse à vous, et n’hésitez pas à partager vos anecdotes en commentaire au sujet de « l’annonce » !
pour ma part, j’ai fait une annonce très précoce, vu que je savais que j’allais être arrêtée très tôt dans ma grossesse…
quand je l’ai annoncé à mes collègues , ils ont été super contents (ils savaient que j’attendais depuis longtemps) et la majorité se sont sincèrement réjoui (quelques uns l’ont fait faussement et l’une s’est faufilé dès que j’ai été arrêtée pour récupérer mon bureau et mon boulot, mais ça c’est une autre histoire).
du coté de mon chef et de ma directrice ça a été autre chose… surtout le premier pour qui « ça tombait vraiment mal »…
avant mon départ j’ai bien tout préparé et laissé une position de travail nickel pour qu’il n’y ait aucun reproche à me faire…
fort heureusement, la plupart de mes amies qui ont du faire cette annonce ont pu le faire dans de bien meilleures conditions!
je suis dans une impasse car je ne sais pas comment je vais!je viens de terminer avec mes études depuis à peu près un an et là je viens de décrocher un CDD pour juste 3 mois ensuite un CDI!!le hic c’est que je suis à 4mois de grossesse et mon ventre est encore plat seulement jusqu’à quand comment vais-je annoncer?vont-il me garder?je suis très embêtée!!