Enfiler un body c’est facile et rapide. Mais lorsqu’il s’agit des chaussures de votre p’tit bout, c’est une autre histoire. Tant qu’il ne saura pas dire « c’est trop petit », ou c’est « ça fait mal », vous allez devoir vous improviser chausseuse pro. Quelques pistes pour que votre petit ange soit bien dans ses baskets, grâce à Babybotte, le spécialiste des chaussures pour bébés et enfants.
Quels sont les premiers critères pour choisir une paire de chaussures pour un bébé ?
Lors des 1ers mois (0-10 mois), avant que bébé ne marche sur ses 2 pieds, les chaussures ont avant tout une fonction protectrice contre le froid ou contre les chocs éventuels. Nous avons inventé une semelle unique sur le marché avec remontée avant et arrière, qui protège tout le pourtour des très petits pieds lors de la marche à 4 pattes notamment.
Ensuite vers l’âge de 10 mois, on choisit la première « chaussure de marche », à l’étape de la station debout. Ses premières « vraies » chaussures auront alors un rôle de maintien et faciliteront ses premières tentatives pour se mettre debout, puis pour marcher seul. Il faut être alors vigilent sur l’épaisseur de la semelle, qui doit être plus fine pour que l’enfant puisse se tenir debout et acquérir l’équilibre nécessaire pour apprendre à marcher en déroulant son pied. Une chaussure de bonne qualité ne sera ainsi ni trop lourde, ni trop rigide, ni trop montante ; elle protégera le pied et donnera à l’enfant une meilleure stabilité lors de ses premiers pas.
En quoi le choix des chaussures peut-être important pour l’apprentissage de la marche ?
A la naissance, le pied n’est qu’une fragile mosaïque de cartilages, sensibles à toutes les contraintes extérieures, en particulier celles liées à un chaussage de mauvaise qualité. C’est entre 0 et 3 ans que la croissance du pied de l’enfant est la plus importante. Au cours de cette période, le pied double de longueur et le squelette se développe. De nombreux points d’ossification apparaissent et l’architecture définitive des pièces osseuses se met en place. Des études ont démontré que si les pieds de 99% des nouveau-nés sont sains, ils ne sont plus que 20% à l’être encore à l’âge adulte dans les pays industrialisés. Si ces premières chaussures sont mal adaptées, non seulement l’équilibre nécessaire à l’acquisition de la marche risque d’être perturbé mais surtout, des déformations irrémédiables peuvent apparaître et entrainer notamment des maux de dos, bien connus de nombre d’adultes !
Pourquoi les chaussures pour bébé sont-elles si chères ?
A tort, la chaussure de bébé est considérée comme une chaussure « classique » de petite taille, on ne comprend alors pas pourquoi une si petite pointure peut coûter si cher voire beaucoup plus cher que la paire des parents. Mais la chaussure d’enfant ne peut en aucun cas être conçue comme une chaussure d’adulte en modèle réduit. Elle comprend de nombreuses pièces, spécifiques au maintien du pied notamment, que ne compte pas une chaussure adulte. Aussi, plus de 120 opérations différentes, alliant techniques artisanales et technologie de pointe, sont mises en œuvre pour la fabrication des chaussures de bébé de qualité !
Comment savoir si les chaussures du bébé sont à la bonne taille? Doit-on prévoir une « marge », car il grandit tellement vite ?
Mesurer régulièrement le pied de l’enfant est en effet indispensable : entre 1 et 2 ans, son pied grandit de plus de 4 pointures. C’est la période où le pied grandit le plus vite. Par la suite la croissance ralentie, 1 pointure tous les 4 mois, 6 mois, 1 an. Pour cela, l’instrument indispensable est le pédimètre (que vous pouvez télécharger sur le site www.babybotte.com). En grande majorité la mesure se prend debout, le talon bien calé à l’arrière, les orteils bien détendus. La mesure se fait par rapport à l’orteil le plus long. Mais pour les bébés qui commencent à se mettre debout, le plus simple est d’assoir l’enfant en détendant bien les orteils et en étirant doucement le plus long.
Il est impératif de mesurer les 2 pieds car ils ne grandissant pas en même temps, il faut alors se baser sur le pied le plus grand pour le choix de la pointure. Une chaussure trop petite comprimera le pied de l’enfant. Mais une chaussure trop grande, achetée avec le souci qu’elle « dure » plus longtemps, causera les mêmes désagréments puisque l’on aura tendance à serrer très fort le laçage pour qu’elle tienne mieux au pied. Sans parler de l’inconfort de la marche et des frottements. N’achetez donc jamais une pointure au dessus, d’autant que les fabricants prévoient déjà une zone de croissance pour les orteils.
Quels sont les modèles les plus « sécurisants » ?
Les caractéristiques idéales d’une chaussure de qualité :
- Une tige (partie de la chaussure qui recouvre le pied) montante de préférence, en cuir souple molletonnée sous la languette et en haut pour éviter les frottements et atténuer la pression sur le cou-de-pied
- Un dessus et une doublure en cuir qui laissent la peau «respirer», ce que ne permettent pas les matières synthétiques
- Un contrefort souple ou une semelle qui recouvre bien pour maintenir confortablement le pied dans l’emboîtage.
- Un bout-dur assez rigide ou une semelle qui recouvre les orteils pour les protéger des chocs
- Une chaussure montante qui offre une grande ouverture, et des perforations ou découpes sur le dessus du pied et sur les côtés pour l’aérer l’été ; dans tous les cas l’arrière et l’avant du pied doivent être recouverts
- Un système de serrage à lacet est à privilégier car il permet un vrai ajustage à la forme du pied
- Une semelle antidérapante souple
Quelles sont les tendances du moment, en cette fin d’été, et pour la rentrée pour les fashion mummies ?
La rentrée sera résolument colorée et cloutée ! On retrouve ce détail rock chez toutes les marques et dans tous les univers. On retrouve aussi des univers graphiques et urbains haut en couleurs à l’harmonie pimpante, ludique et fraîche. La rentrée sera résolument dynamique et pétillante !
Mon avis de maman…
On m’a toujours conseillée de laisser ma fille pieds nus le plus souvent possible, car finalement c’était la façon la plus naturelle d’être. Et puis d’elle-même, nourrisson, elle s’arrangeait toujours pour retirer ses chaussettes en les frottant contre le lit. Pour l’extérieur les premiers mois, je privilégiais le « c’est trop mignon » en lui mettant des petites chaussures ou chaussons plus jolis que vraiment utiles. A l’époque, j’ignorais totalement qu’il existait des chaussures pour le « quatre pattes », et avec du recul j’en aurais acheté, car je trouve ça très bien pensé. J’ai vraiment investi dans ses premières chaussures dès qu’elle a commencé à marcher. Aie, 70 € ! Je n’en revenais pas. Depuis, je préfère lui acheter 2 voire 3 paires de chaussures pour la saison, car de toutes façons elle grandit trop vite pour qu’on se lasse. Et puis au moins, je me dis que l’investissement est vraiment rentable, au moins je les lui mets et elles s’usent ! Ce n’est pas comme cette robe, taille 36, que j’ai payée une fortune et que je ne parviens toujours pas à enfiler (mais bon ceci est un autre sujet…). Donc voilà, mon astuce, comme avec les vêtements, achetez peu, mais bien ! Et de temps en temps, permettez-vous des petits craquages (genre les baskets siglées ou les ballerines vernies) parce que « ouiiii c’est trop mimiiii ».
Et vous les M2B, c’est quoi votre plan « chaussure bébé » ?
Crédit photo : Babybotte