Suite aux toutes dernières recommandations de la Haute Autorité de Santé concernant la prise en charge de l’endométriose, nous avons décidé de faire un point sur cette maladie qui commence tout juste à sortir de l’ombre. Elle touche 1 femme sur 10 en âge de procréer et peut être à l’origine d’une infertilité. Très souvent, elle rend la période des règles insupportable à cause de grosses douleurs gynécologiques.
Parce que la maladie a été jusqu’ici mal repérée et que sa prise en charge fut mal coordonnée, il n’était pas rare qu’une patiente attende bien 7 ans entre l’expression des symptômes et le diagnostic définitif. Une attente interminable qui a mené des centaines de femmes à partager leur histoire et à s’exprimer sur le sujet, notamment des célébrités. Faisons le point sur ce qui a pu réellement être mis en place suite à une forte médiatisation de l’endométriose.
Un parcours de soin optimal
Les praticiens ont l’obligation d’approfondir les recherches en cas de disconcordance entre les analyses de la patiente et ses symptômes, et d’impliquer une approche pluridisciplinaire. La HAS recommande ainsi
Il est nécessaire d’avoir recours à des examens plus spécialisés effectués par des praticiens référents : un examen pelvien orienté avec recherche d’une endométriose profonde, une échographie endovaginale ou une IRM pelvienne.
Le but étant d’arriver à poser un diagnostic, pour éviter que la patiente reste sans réponses, inquiète.
L’écoute et l’information données aux patientes
Le diagnostic passe par une écoute attentionnée de la patiente, des symptômes ressentis et autres problèmes collatéraux (physiologiques comme psychologiques), du désir éventuel de grossesse complétée par un examen clinique.
Cet échange est clé pour aborder également la question des traitements, les bénéfices, les risques potentiels…pour que la patiente soit bien informée et puisse consciemment choisir le traitement qui pourra lui être proposé.
Une meilleure prise en charge
De nombreuses associations ont pu voir le jour pour informer au mieux les patientes atteintes d’endométriose et aider celles qui n’ont pas encore reçu de diagnostic. Par exemple, l’association Endomind France, dont la marraine n’est autre que la chanteuse Imany, propose chaque année une marche à reconnaissance mondiale à Paris. Elle organise aussi plusieurs événements et regroupements sur le sujet, en province, dans le but d’informer un maximum de femmes.
A Paris au programme : conférence gratuite, exposition photo, village événement et des partenaires médicaux pour répondre à vos questions. Et bien sûr la marche dont le départ est prévu à 14h30. Vous pouvez retrouver plus d’infos sur cet événement Endomarch’ 2018
Egalement, des centres spécialisés sont créés au sein de plusieurs structures hospitalières, tel qu’à Rouen qui a ouvert en 2016. Ils regroupent divers spécialistes qui ont la possibilité d’accompagner les patientes dans la recherche d’un diagnostic et de leur proposer un traitement adapté. Ces centres serviront également de pôle de recherche afin de faciliter le partage de connaissance entre différents spécialistes.
Les traitements
Aujourd’hui il n’existe pas de traitement définitif, mais des traitements médicaux qui peuvent soulager les symptômes (via l’administration de médicaments anti-douleurs) et dans certains cas ralentir l’évolution de la maladie. En concertation avec son médecin, deux solutions s’offrent aux patientes.
La première, si la femme ne souhaite pas tomber enceinte, est celle de l’hormonothérapie, une méthode qui consiste à priver l’organisme d’œstrogène, et donc à supprimer les règles. Il suffit de prendre sa pilule en continu ou de poser un stérilet. Cette méthode permettrait aux femmes de vivre sans douleurs, car l’endométriose crée des liaisons lors du saignement des règles.
La seconde, pour les cas plus sévères, est la chirurgie, qui permet de retirer les lésions liées à l’endométriose. La Haute Autorité de la Santé recommande ainsi :
Avant tout acte chirurgical, la patiente doit être informée sur le déroulement de l’acte, son objectif, les inconvénients et les bénéfices escomptés, les possibles complications, les cicatrices et le déroulement de la convalescence.
D’autres méthodes, non médicalisées, sont également proposées aux femmes pour les soulager, telles que des massages, l’acupuncture, l’application de compresses chaudes ou de boue…
Des innovations qui peuvent aider
Nous avons découvert récemment Livia, un petit appareil qui propose une solution naturelle, sans médicaments pour réduire, voire supprimer vos douleurs pendant les règles.
Crédits photos : mylivia.com
Ce petit appareil joli et discret soulage vos douleurs grâce à l’électrostimulation. Livia masque le message de douleur envoyé au cerveau. Ainsi, vous ne ressentez plus les symptômes douloureux. Vous pouvez l’utiliser aussi longtemps et autant de fois que vous le souhaitez car il n’y a pas de surdosage possible !
Livia fonctionnerait très bien chez les femmes rencontrant des douleurs pendant les règles, et même sur les femmes victimes d’endométriose. A tester (hors période d’allaitement cependant) !
Aussi, des compléments alimentaires voient le jour afin d’aider les femmes souffrant de symptômes douloureux au cours de leur règles. Riches en magnésium, vitamine C, vitamine E et en zinc, c’est un petit coup de boost pour essayer de passer cette période un peu plus sereinement.
Conceptio Endolib est justement ciblé pour l’endométriose, et pourrait vous aider, à tester…
En espérant vous apporter de meilleures nouvelles la prochaine fois, avec une meilleure prise en charge pour l’endométriose, n’hésitez pas à nous indiquer comment vous parvenez à soulager les symptômes.