Avant même que votre bébé soit né, vous lui faites déjà découvrir vos univers, vos passions (musicale, culinaire…), vos histoires en sollicitant ses sens en plein développement. A sa naissance, vous partagez de façon non-consciente des valeurs et des connaissances. Puis de manière plus réfléchie, la transmission se met en place mois après mois, impliquant aussi les autres générations. A l’occasion du lancement de « Ma Première Box » avec Jacadi, la marque de mode emblématique de la transmission, nous avons interrogé tout un panel de parents sur l’importance de la transmission chez l’enfant et comment elle a pris forme pour eux. Si leurs réponses sont très différentes, elles sont toutes liées par la même volonté : celle d’offrir le meilleur d’eux-mêmes ! Découvrez leurs témoignages…
Comment la transmission opère dès la naissance
On le sait, les capacités d’apprentissage des bébés sont inouïes et ce même durant la vie intra-utéro. Le fœtus enregistre déjà des sons et possède même une mémoire sensorielle qui développera ses propres goûts. Par exemple, on sait comme un enfant indien exposé au curry pendant la grossesse, aura déjà une appétence pour cette épice. On sait aussi à quel point l’état émotionnel d’une future maman peut avoir une ingérence sur celui du nourrisson, et sa capacité à s’adapter au monde qui l’entoure.
Et en même temps l’énigme des jumeaux et leurs différences représentent aussi un terrain infini de questionnement qui repousse les limites entre l’inné et l’acquis. Comment deux bébés nés dans les conditions parfaitement similaires et qui sont éduqués de la même façon peuvent présenter des différences de comportement ou des talents tellement différents ?
Ce qui nous laisse à penser au final, qu’il y a bien une prédisposition génétique, mais que l’environnement y est aussi pour quelque chose. L’idée étant de se dire : on met toutes les chances de notre côté, et on verra bien ce que l’enfant décidera ou non de retenir…
La transmission se fait bien avant l’éducation. On parle généralement d’éducation à partir de trois ans, alors que le bébé possède déjà un large panel de connaissance et d’apprentissage sociaux liés à la simple interaction avec son environnement.
Et c’est là toute la magie de la parentalité ! Sans le savoir, notre façon d’être, nos intonations de voix, nos gestes, nos regards, nos rituels structurent déjà le tout jeune petit être.
Le premier lien de transmission est … l’amour
Et oui, ca peut sembler évident, et pourtant c’est bien là la première condition indispensable pour qu’un enfant grandisse en bonne santé. Vous connaissez la légende du roi Fréderic II, qui, au 13ème siècle, aurait voulu faire une expérience cruelle auprès de six bébés. Ils ont tous été privés de langage et de liens affectifs durant les premières semaines de leur vie, tout en étant nourris et langés. Pas un sourire, pas un câlin, pas un mot, pas un babillage… résultat : ils sont tous morts. Si cette expérience peut être perçue comme une légende, elle a toutefois servi de base pour de nombreuses études contemporaines et notamment dans les orphelinats. Le constat est le même : privés de gestes d’affections, les bébés dépérissent ou bien grandissent avec de lourdes séquelles.
Voilà de quoi aussi vous faire déculpabiliser ! Inutile d’être polyglotte, ou d’avoir un doctorat en psychologie de l’enfant pour pouvoir offrir l’élément le plus fondateur pour un bébé, et celui qui pourra le structurer. L’amour se traduit par des gestes, des mots, tous les moments de tête à tête avec votre enfant durant le bain, le lange, les tétées… Le simple fait de porter en peau à peau et de bercer un enfant qui pleure est déjà une transmission profonde et puissante d’un lien d’attachement qui permet de sécréter les bonnes hormones indispensables à son cerveau.
Le langage est aussi un moment de grande possibilité de transmission qui se fait de façon inné entre la famille et le bébé
A travers le langage, c’est bien tout un bagage culturel, mais aussi émotionnel que vous véhiculez. La communication ne se résume d’ailleurs pas aux mots. Votre enfant communique avec vous dès le premier sourire, il vous comprend, il entend vos changements de tons, il enregistre vos phrases, il lit même sur vos lèvres, pour ensuite reproduire les premiers sons. Le langage est une possibilité d’interaction formidable dans lequel le bébé est bercé en flux continu.
Le jeu est l’outil d’apprentissage et de transmission le plus adapté à votre bébé
En sciences de l’éducation, on parle de la plasticité cérébrale du bébé. C’est-à-dire la facilité d’apprentissage du cerveau en fonction de son environnement et des zones sollicitées. Ainsi, les parents et l’entourage ont bien un rôle à jouer dans l’apprentissage des bébés, et sont tout à fait responsables de la façon dont le cerveau de l’enfant se modèle… et ce jusqu’à 25 ans ! Quelle responsabilité, quel pouvoir mais aussi quelle chance ! Jusqu’aux 25 ans de votre enfant, son cerveau sera tout à fait disposé à évoluer, à apprendre, à enregistrer les connaissances académiques mais surtout sociales que vous allez lui transmettre. Et pour ce faire, le jeu est la meilleure méthode d’apprentissage qu’il soit ! Pourquoi ? Lorsqu’un enfant est heureux, qu’il se sent en sécurité et qu’il prend du plaisir, son cerveau secrète de l’ocytocine – qui est l’hormone du plaisir et de l’attachement (la même que la mère qui allaite d’ailleurs !)- et aussi de la dopamine, de l’endorphine (des neurotransmetteurs qui dynamisent les capacités d’apprentissage en classant au mieux les informations) et de la sérotonine. Un cocktail gagnant qui permet d’être dans les meilleures conditions pour un apprentissage efficace. Un enfant qui joue, qui rit aux éclats, qui touche, qui découvre le monde, qui s’émerveille devant des stimuli sonores, olfactifs ou visuels, est un enfant heureux d’apprendre ! Inutile d’avoir une chambre qui ressemble à un parc Disney pour éveiller votre enfant à cette transmission par le jeu : de simples jeux de bois, l’écoute de la musique classique, ou même vos propres mains en chantant une comptine… suffisent amplement !
La transmission culturelle
Son père est portugais et je suis française. Déjà dès la grossesse, je me suis beaucoup questionnée sur la langue que nous allions lui apprendre en premier. Celle qui allait être parlée à la maison, sachant que nous habitons au Portugal. Et si tout était extrêmement flou au début, finalement tout s’est fait très naturellement. Je parle tout le temps en français à mon fils, et son père lui parle en portugais. Au delà de la langue, il était primordial de lui transmettre ma culture française. Car il est le fruit de ce métissage. Quand mes parents viennent me rendre visite, je trouve alors un grand renfort, que l’on exacerbe aussi avec des livres, des jeux et applications en français. Aujourd’hui mon fils a deux ans, et il me répond en français et parle en portugais avec son père ou à l’extérieur. J’ai cette intime satisfaction d’avoir réussi le pari !
Emilie
La culture touche à l’identité du parent. Celle qu’il a lui-même reçu en héritage. L’identité est un socle fort d’appartenance qui forge un groupe social. Transmettre une langue à son enfant n’est pas anodin. Bien sûr c’est lui garantir d’obtenir des automatismes d’apprentissages linguistiques, (car il a été prouvé que les enfants bilingues devenaient facilement polyglottes), mais surtout offrir un patrimoine immatériel, lourd de sens et d’histoire. Cette transmission a d’autant plus un sens lorsqu’elle est partagée avec l’origine d’un des parents. Le bilinguisme n’est pas aussi effectif par exemple lorsqu’il s’agit d’apprendre une langue avec une tierce personne enseignante. La transmission culturelle est aussi régit par les rites et coutumes, mais aussi un certain univers culinaires. La culture peut aussi être liée à la religion, qui vient dans un second temps dans l’éducation vers trois ans, même si les bébés ont tout à fait la possibilité d’être dans le mimétisme de rite. Ainsi il n’est pas rare de voir des enfants de deux ans mimer une prière, ou fredonner un chant religieux entendu lors d’une communion.
La transmission de rituels sensoriels
J’ai voulu éveiller ma fille à la musique, en diffusant tous les jours de la musique classique pendant le bain, mais aussi au soin, en la massant dès la maternité. Tout était prétexte au soin. Et en grandissant, je continue de la sensibiliser aux bienfaits du massage. Elle est maintenant demandeuse, comme son frère, de massage tous les matins au réveil ! Et sait déjà très bien masser le cuir chevelu de ses parents lol !
Chris
Bien que nous vivons en ville, j’avais besoin que ma fille soit connectée à la nature d’une façon ou d’une autre. Elle était dans son berceau que déjà je la promenais dans les bois près de chez moi, j’avais même acheté une poussette tout-terrain pour l’occasion ! Le chant des oiseaux, l’odeur du pin, les couleurs des feuilles d’automne, même le bruissement sur le chemin mouillé… je faisais ces longues ballades contemplatives dans le calme absolu pour être certaine qu’elle en profite un maximum. Et qui de passage, étaient aussi très ressourçantes et apaisantes pour moi ! Aujourd’hui ma fille a 9 ans, et elle adore cueillir les champignons, observer les escargots et ramasser les feuilles mortes pour en faire de jolies œuvres d’art
Leila
Un enfant dès son plus jeune âge est une véritable éponge sensorielle. Tous ces sens sont absolument en éveil et vont l’aider à appréhender et comprendre le monde qui l’entoure. Ce n’est pas pat hasard si un bébé passe d’abord un objet dans sa bouche (on parle de phase orale) avant de jouer avec un objet. Il a besoin de goûter et sentir pour … ressentir. Tout ce qui a attrait à ses sens laissera une empreinte olfactive dans sa mémoire sensorielle. A titre de comparaison, c’est un peu comme lorsque vous sentez une odeur que vous connaissiez durant votre enfance, cette madeleine de Proust est totalement inexplicable, mais est bel et bien ancrée en vous. La même façon se produit avec un bébé et les stimuli olfactifs qu’il s’agisse de massage (le toucher) ou d’une ballade en forêt. Sa mémoire cellulaire sera marquée à vie de ces instants sacrés, qui seront source de bonheur à chaque fois que l’enfant, puis l’adulte en sera confronté à nouveau.
La transmission peut aussi se matérialiser à travers tous ces objets vecteurs d’émotion, de sensation et de souvenirs. Souvenez-vous l’émotion à fleur de peau que vous pouvez ressentir en retrouvant le doudou de votre enfance ? Ou bien ce gilet tricoté par votre grand-mère à votre naissance ? Et quelle histoire raconte ce joli bloomer intemporel que vous allez adorer offrir à votre premier bébé. Ces souvenirs d’armoires immortalisés dans des photos qui resurgissent comme des flashs à chaque fois que vous ouvrez un album. Des émotions qui sont inscrites dans votre histoire et votre mémoire sensorielle…
C’est en s’inspirant de ces liens forts de transmission que Jacadi lance « Mon Premier Jacadi », une série de jolis coffrets en édition limitée contenant une pièce emblématique du vestiaire de l’enfance et de Jacadi. Le premier numéro, la combinaison tricot inspiration marin est disponible dès maintenant. La combinaison est une tradition forte dans l’histoire de la marque depuis des générations. Cet emblématique tricoté point mousse d’inspiration marine en 100% laine mérinos est d’une douceur et d’une qualité exceptionnelle et rappelle les tricots faits main d’autrefois. Une véritable madeleine de Proust toujours dans l’air du temps.
Tous les 3 mois, Jacadi propose une pièce emblématique à offrir, à s’offrir, mais surtout à transmettre de génération en génération ! « Mon Premier Jacadi » est en vente au prix de 75€ dans une magnifique boite, en 3 ou 6 mois, dans certaines boutiques Jacadi et sur Jacadi.fr.
La transmission affective
Parce que j’ai le sentiment d’avoir manqué cruellement d’affection, je n’ai pas souvenir que ma mère m’ait dit une fois je t’aime quand j’étais petit, je me suis juré d’être un papa exemplaire à ce niveau ! Je leur dis souvent je t’aime, et je les encourage dans tout ce qu’ils entreprennent. J’ai été celui qui préférait dormir avec son bébé dès qu’il était malade en lui tenant la main, ou bien qui accourait au moindre bobo. Je ne vous parle même pas de l’écharpe de portage que j’ai adoré avoir et que je trouvais très masculine malgré tout !
Samuel
L’affection est le premier lien qui lie le bébé avec son entourage. Plus les gestes d’affection seront nombreux et récurrents, plus l’enfant sera capable – paradoxalement – de déployer une autonomie affective en toute confiance. De nombreux spécialistes insistent alors sur le fait qu’une réaction affective et rassurante systématique permet une assurance affective et donc un sentiment de sécurité pour déployer sa propre personnalité. Ainsi dès 6 mois un bébé prend conscience de lui-même, de l’effet qu’il procure autour de lui, expérimente son individualité en toute confiance lorsqu’il le fait dans un cercle rassurant. La fameuse crise des 8 mois, qui marque non pas un premier pic de caprice mais bien celui de l’affirmation d’une première prise de conscience individuelle, est un cap essentiel et crucial dans le développement affectif de votre enfant. Le très redouté « terrible two » est tout aussi indispensable. En d’autres termes, plus vous transmettez de l’amour et une sacrée dose d’affection et donc de sécurité émotionnelle, plus votre enfant aura toutes les capacités pour développer sans crainte sa propre identité et donc évoluer en toute autonomie affective. N’oublions pas l’importance de la confiance en soi dans le développement de qualités sociales importantes dans la vie d’adulte.
La transmission intellectuelle
Ma fille a été diagnostiquée à haut potentiel intellectuel, l’année dernière. Je m’interroge beaucoup de savoir si c’est par le fait que je l’ai toujours beaucoup stimulée intellectuellement ou bien parce que sa prédisposition me permettait de le faire. Toujours est-il que dès le plus jeune âge je n’ai pas hésité à l’exposer à un maximum de références culturelles, son premier théâtre était à 18 mois. Comme c’était un bébé qui n’aimait pas dormir alors je devais trouver tout un tas d’activités pour lui occuper l’esprit. Elle hurlait à six mois dès que j’arrêtais de raconter une histoire par exemple. Ou bien elle refusait que l’on éteigne la musique dans la voiture. Elle pouvait recommencer trois à quatre fois de suite un puzzle, connaissait certaines histoires par cœur dès deux ans. Moi-même je suis une grande curieuse, biologiste de formation, et son père est un bio-informaticien passionné… autant dire que l’on s’ennuie peu à la maison ! J’imagine pour Elsa de grandes études scientifiques vues sa prédisposition, sauf si elle décide au dernier moment d’être une artiste ! On verra bien…
Luna
Existe-t-il « oui » ou « non » un gène de l’intelligence ? La grande question éternelle que les chercheurs tentent d’élucider depuis la nuit des temps ! Il existe bien une enquête du magazine « Psychology Spot », qui a fait grand bruit ces derniers mois et qui reprend de nombreuses études scientifiques. Selon elle, les enfants seraient plus susceptibles d’hériter de l’intelligence de leur mère, puisque les gènes de l’intelligence se situent sur le chromosome X (la mère dispose à deux chromosomes X pour rappel). D’autre part, selon des études faites sur des animaux, le cortex cérébral des embryons était uniquement composé de cellules maternelles, portant le patrimoine génétique de la mère. Or, le cortex cérébral est une zone du cerveau liée à l’intelligence, la pensée, le langage et la planification. Bon ceci étant dit, et si ca peut vous rassurer chères mamans, rien n’est bien sûr inflexible et encore une fois l’environnement et le cadre affectif dans lequel évolue le bébé sont aussi un gage indispensable de structure émotionnelle et intellectuelle.
Toujours est-il que de tout temps, les dons qu’ils soient artistiques ou intellectuels, sont bel et bien une obsession de transmission des parents envers leurs enfants. L’avènement des méthodes éducatives positives qui consistent à lever le pied sur la sur-stimulation intellectuelle et d’être plus à l’écoute de l’enfant permettent de relativiser sur cette transmission… et finalement laisser la nature prendre son cours tranquillement.
Article-partenaire avec Jacadi